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Au matin du 5 août 1952, les cadavres de trois campeurs anglais, tués à coups de carabine, sont découverts au bord de la nationale reliant Marseille à Grenoble. Une longue enquête de quinze mois met en accusation Gaston Dominici dont la ferme de la Grande-Terre se trouve à proximité des lieux du meurtre. Accusé par ses deux fils, Gustave et Clovis, le patriarche est arrêté et condamné à mort en vertu de l'article du code pénal français qui prescrit aux jurés de se prononcer selon leur intime conviction et non exclusivement sur des faits. En réalité, de preuves, il n'y en avait point et de mobile encore moins. Gaston Dominici était passé aux aveux, mais ceux-ci ne correspondaient pas aux faits, puis s'était rétracté. Le verdict parut si peu fondé que le Président Coty commua la peine en réclusion à perpétuité. Une contre-enquête fut ordonnée par le Garde des Sceaux et menée par le commissaire Chenevrier. En 1960 de Gaulle devait gracier Dominici qui mourut chez lui cinq ans plus tard...
- Ah, les bandits, les salauds. Va me les chercher, que je les ai devant moi pour leur cracher à la figure que c'est eux les assassins. Moi, j'ai pas connu mon père mais il m'a fait dans l'amour et j'ai fait mes deux fils dans l'amour. Moi, j'aurais été... j'aurais été en enfer pour mon père. Et eux, ils me dénoncent. Je les renient. J'ai donné le jour à des cochons.
Étant passionné par cette affaire, j’étais obligé de visionné ce film et quelle fut ma surprise de voir la qualité de ce long-métrage signé Claude Bernard-Aubert. Jean Gabin en fin de carrière tient avec justesse le rôle de Gaston Dominici principal suspect du triple meurtre. Encore aujourd'hui cette affaire reste un mystère et il est compliqué de tirer un avis définitif sur celle-ci. Est ce réellement Gaston ? Est ce son fils Gustave aidé par Zeze Perrin ? La vérité risque de ne jamais éclater. En tout cas la position de ce film engagé se porte en faveur de l'innocence de Gaston Dominici. La maîtrise des faits est irréprochable pas une seule erreur à signalé et l'épilogue avec Me Pollak, l’avocat de Gaston Dominici vient parfaire ce film remarquable.
Une version de l'affaire Dominici qui se laisse regarder, classique dans son enquête avec un Jean Gabin toujours protecteur envers les siens, mais toujours droit dans ses bottes, même devant la justice.
Un rôle que j'ai déjà pu voir dans d'autres de ses films mais qui reste agréable à voir tout de même.
Synopsis
Au matin du 5 août 1952, les cadavres de trois campeurs anglais, tués à coups de carabine, sont découverts au bord de la nationale reliant Marseille à Grenoble. Une longue enquête de quinze mois met en accusation Gaston Dominici dont la ferme de la Grande-Terre se trouve à proximité des lieux du meurtre. Accusé par ses deux fils, Gustave et Clovis, le patriarche est arrêté et condamné à mort en vertu de l'article du code pénal français qui prescrit aux jurés de se prononcer selon leur intime conviction et non exclusivement sur des faits. En réalité, de preuves, il n'y en avait point et de mobile encore moins. Gaston Dominici était passé aux aveux, mais ceux-ci ne correspondaient pas aux faits, puis s'était rétracté. Le verdict parut si peu fondé que le Président Coty commua la peine en réclusion à perpétuité. Une contre-enquête fut ordonnée par le Garde des Sceaux et menée par le commissaire Chenevrier. En 1960 de Gaulle devait gracier Dominici qui mourut chez lui cinq ans plus tard...
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